Two Lovers : Le Phoenix renait toujours de ses cendres

Publié le par johankata

index123.jpg



A New York, Leonard (Joaquin Phoenix), un homme à tendance suicidaire, tombe amoureux de deux femmes au même moment ; Sandra (Vinessa Shaw) la brune, douce, tendre et réfléchie qui lui garantirait son avenir ; et Michelle (Gwyneth Paltrow) la blonde, extravertie, dépressive et aventureuse.
James Gray filme cette tragédie grecque avec une douceur à fleur de peau, mais aussi avec tous les artifices du film de suspense. Comme dans La nuit nous appartient Gray mélange des grands airs des tragédies classiques et de l’imagerie du film noir pour exprimer les sentiments internes des personnages.
La finesses des interprétations, mention spécial pour Joaquin Phoenix et
Isabella Rossellini (sa mère), laisse deviner la complexité des personnages. Le réalisateur réussit même à éviter tous les clichés sur un sujet traité de nombreuses fois et en fait une œuvre personnelle, complexe et intelligente.
Le film fait preuve d’une jolie lucidité sur notre époque avec la prédominance des téléphones portables, des textos mais aussi de la peur de ne pas être anormal, asociable... Chacun des personnages croient être guettés par la folie, mais ce n’est que l’amour et sa violence qui les touche.
Mais dans ce film noir l’espoir existe toujours, la maladie d’amour ne tue jamais nos attentes qui se reportent à chaque instant sur les épaules de Joaquin Phoenix qui combat pour ne jamais tomber dans la facilité et la fatalité. Gray évite aussi ses écueils par une mise en scène réussit qui transforme cette tragédie en histoire d’amour (des femmes, de la vie, du cinéma).
Merci pour cette intelligence Mister Gray.

Pomier Johan

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article